Au mois d’avril 2007, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pris un arrêté instaurant un Comité de pilotage des signes identitaires dans le but de préparer les propositions qui seront soumises aux élus calédoniens.
Le lancement du chantier des signes identitaires, une priorité du budget primitif 2007
Dans le prolongement de l’exercice 2006, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s'est attaché à six séries de priorités, parmi lesquelles le lancement du chantier des signes identitaires :
« …Et, conformément au point 1.5 de l’Accord de Nouméa et à l’article 5 de la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, il convient de souligner que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie lancera le chantier des signes identitaires durant l’exercice 2007. Compte tenu de son impact sur la société calédonienne, ce chantier s’inscrira dans une démarche participative, l’objectif étant un consensus. Afin de soutenir cette démarche, un crédit de 20 millions sera inscrit au budget primitif de l’exercice 2007. »
La mise en place d’un comité de pilotage répond à une triple préoccupation :
— dynamiser le « chantier » des signes identitaires
— par une démarche participative de la société civile,
— s'assurer de l'implication des citoyens dans l'élaboration des signes.
Il est à préciser que le comité de pilotage ne se substitue ni au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ni aux élus politiques du Congrès. Il constitue une force de proposition.
Quatre missions sont fixées au comité de pilotage :
— fixer un cadre dans lequel seront élaborés les signes identitaires.
— définir les démarches d'élaboration selon les signes identitaires : « Il y a autant de démarches qu’il y a de signes identitaires… ». En effet, le processus d’élaboration pour l’hymne ne sera pas forcément identique à celui pour la devise.
— déterminer et programmer l’ordre dans lequel la création des signes identitaires doit être élaborée
— sélectionner les propositions et les soumettre au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Dans le prolongement de l’exercice 2006, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s'est attaché à six séries de priorités, parmi lesquelles le lancement du chantier des signes identitaires :
« …Et, conformément au point 1.5 de l’Accord de Nouméa et à l’article 5 de la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, il convient de souligner que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie lancera le chantier des signes identitaires durant l’exercice 2007. Compte tenu de son impact sur la société calédonienne, ce chantier s’inscrira dans une démarche participative, l’objectif étant un consensus. Afin de soutenir cette démarche, un crédit de 20 millions sera inscrit au budget primitif de l’exercice 2007. »
La mise en place d’un comité de pilotage répond à une triple préoccupation :
— dynamiser le « chantier » des signes identitaires
— par une démarche participative de la société civile,
— s'assurer de l'implication des citoyens dans l'élaboration des signes.
Il est à préciser que le comité de pilotage ne se substitue ni au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ni aux élus politiques du Congrès. Il constitue une force de proposition.
Quatre missions sont fixées au comité de pilotage :
— fixer un cadre dans lequel seront élaborés les signes identitaires.
— définir les démarches d'élaboration selon les signes identitaires : « Il y a autant de démarches qu’il y a de signes identitaires… ». En effet, le processus d’élaboration pour l’hymne ne sera pas forcément identique à celui pour la devise.
— déterminer et programmer l’ordre dans lequel la création des signes identitaires doit être élaborée
— sélectionner les propositions et les soumettre au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
La volonté de la vice-présidente, Mme Déwé Gorodey fût de constituer un comité représentatif de la diversité culturelle, sociale, philosophique et politique de la société calédonienne tout en préservant les conditions d’un débat constructif.
Les travaux de ce Comité de pilotage furent animés par une équipe projet. Celle-ci était composée :
— d’un membre du cabinet de la vice présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie
— du directeur général des services administratifs de la Nouvelle-Calédonie
— du directeur des affaires administratives et juridiques de la Nouvelle-Calédonie
— d’un membre de la cellule communication du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie
— d’un représentant de la Direction des affaires culturelles et coutumières de la Nouvelle-Calédonie
— d’une personne ressource.
Des débats marqués par l’écoute et le respect
Il faut bien avouer que peu d’observateurs misaient sur la sérénité des débats compte tenu de la sensibilité du sujet. Les faits ne leur ont pas donné raison, peut-être parce les débats ont d’abord porté sur les signes les moins sensibles à définir, à savoir l’hymne, la devise et le graphisme des billets de banque.
Après que chaque courant ait réaffirmé sa position, le Comité a recherché un cadre de réflexion et une méthode pouvant lui permettre de dégager les propositions qui seront soumises aux élus du Congrès de la Nouvelle-Calédonie.
Les débats, qui se sont poursuivis tout au long de l’année 2008, se sont très vite placés sous le signe de l’écoute et du respect. La parole a tourné, chacun a pu dire ce qu’il pensait sans qu’à aucun moment cela soulève de la réprobation ou une réaction exacerbée de la part d’un participant. A n’en pas douter, cet état d’esprit a permis a tous de sentir ce qui les unissait — une façon de vivre la Nouvelle-Calédonie — par delà les différences et les contentieux de l’histoire. Le résultat en fût une approbation à l’unanimité des propositions transmises au Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Il faut bien avouer que peu d’observateurs misaient sur la sérénité des débats compte tenu de la sensibilité du sujet. Les faits ne leur ont pas donné raison, peut-être parce les débats ont d’abord porté sur les signes les moins sensibles à définir, à savoir l’hymne, la devise et le graphisme des billets de banque.
Après que chaque courant ait réaffirmé sa position, le Comité a recherché un cadre de réflexion et une méthode pouvant lui permettre de dégager les propositions qui seront soumises aux élus du Congrès de la Nouvelle-Calédonie.
Les débats, qui se sont poursuivis tout au long de l’année 2008, se sont très vite placés sous le signe de l’écoute et du respect. La parole a tourné, chacun a pu dire ce qu’il pensait sans qu’à aucun moment cela soulève de la réprobation ou une réaction exacerbée de la part d’un participant. A n’en pas douter, cet état d’esprit a permis a tous de sentir ce qui les unissait — une façon de vivre la Nouvelle-Calédonie — par delà les différences et les contentieux de l’histoire. Le résultat en fût une approbation à l’unanimité des propositions transmises au Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
