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Cet oiseau terrestre est, au cours de l'histoire moderne de la Nouvelle-Calédonie, devenu un des principaux symboles du pays, sans doute à cause de son caractère endémique. Il arrive que, pour se singulariser, les Calédoniens se définissent comme des « Cagous ». Il fût imprimé sur de nombreux timbres postes et orne le drapeau qui accompagne les sportifs calédoniens lors de compétitions internationales.
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La flèche faîtière est une sculpture de bois qui orne le toit des grandes cases cérémonielles et incarne l'ancêtre fondateur d'un clan. Le visage représenté est celui de cet ancêtre et la sculpture dans son ensemble est une représentation « à plat » du volume de sa tête. La flêche faîtière est le lieu de passage entre le monde des morts et celui des vivants et symbolise le pouvoir pour celui qui la possède.
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Le pin colonnaire symbolise l'homme à cause de sa droiture ainsi que par son apparence solitaire. Il est planté autour de la case du chef et représente ainsi sa puissance et sa virilité. Lorsqu'un chef meurt on dira souvent « le grand sapin est tombé ». Il est toujours une manifestation forte, visible et durable de l'installation d'un clan. Les pirogues du sud de la Grande Terre et de l'Ile des Pins sont creusées dans des troncs de pins colonnaires.
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Le cocotier symbolise l’élément féminin car il porte des fruits. Il sert beaucoup dans les cérémonies coutumières : on coupe ses palmes pour les disposer par terre et servir de natte. C’est le lit où sera déposé le tas de vivres. Lors d’un mariage coutumier, la coutume de la jeune fille sera composée de jeunes pousses de cocos afin que celle-ci puisse par la suite agrandir sa nouvelle famille.
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La pirogue est un élément fondateur des cultures de l'Océanie. Moyen de transport, véhicule d'expéditions guerrières, vecteur d'échanges de biens, outil de pêche, elle touchait tous les aspects de la vie sociale et économique. Elle permit aux peuples du Pacifique d’entretenir des liens économiques et coutumiers. Il en existe une grande variété : simple coque avec ou sans balancier, avec ou sans voile, grandes pirogues doubles pontées avec un ou deux mats...
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Le Mwâ Ka a été sculpté par M. Narcisse Décoiré et voulu par le Comité « 150 ans après » qui a souhaité en faire le signe d’un 24 septembre qui doit désormais rassembler les enfants du pays. Signifiant la « maison des hommes du pays », il regroupe les symboles de toutes les aires coutumières et des communautés que l’histoire a fait s’implanter dans ce pays. Il est le lieu où sont fêtés le Destin Commun et la Citoyenneté du pays. Il a été officiellement implanté le 24 septembre 2005.
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